LE TELEPHONE PLEURE 
 Allo! 
 
 Ecoute maman est près de toi, 
 Il faut lui dire: "Maman, c'est quelqu'un pour toi" 
 
 Ah! c'est le monsieur de la dernière fois 
 Bon, je vais la chercher 
 Je crois qu'elle est dans son bain 
 Et je sais pas si elle va pouvoir venir 
 
 Dis-lui, je t'en prie, dis-lui c'est important 
 Et il attend 
 
 Dis, tu lui as fais quelque chose ma maman 
 Elle me fait toujours des grands signes 
 Elle me dire toujours tout bas: "Fais croire que je suis pas là" 
 
 Raconte-moi comment est ta maison? 
 Apprends-tu bien chaque soir toutes tes leçons? 
 
 Oh oui! mais comme maman travaille 
 C'est la voisine qui m'emmène l'ècole 
 Il y a qu'une signature sur mon carnet 
 Les autres ont celle de leur papa, pas moi 
 
 Oooooh dis-lui que j'ai mal 
 Si mal depuis six ans 
 Et c'est ton âge, mon enfant 
 Ah non! moi, j'ai cinq ans 
 Eh! dis, tu la connaissait ma maman avant 
 Pourtant elle m'a jamais parlé de toi 
 Tu restes là hein! 
 
 Le téléphone pleure quand elle ne vient pas 
 Quand je lui crie: "Je t'aime" 
 Les mots se meurent dans l'écouteur 
 Le téléphone pleure, ne raccroche pas 
 Je suis si près de toi avec la voix 
 
 Seras-tu aux prochaines vacances l'hôtel Beau-Rivage? 
 Aimes-tu la plage? 
 
 Oh oui! j'adore me baigner 
 Maintenant je sais nager 
 Mais dis donc, comment tu connais l'hôtel Beau-Rivage 
 Tu y a t toi, Sainte Maxime 
 
 Ooooooh! dis-lui toute ma peine, 
 Combien toutes les deux, moi, je vous aime 
 
 Je vous aime! mais je t'ai jamais vu, moi 
 Et qu'est-ce que t'as 
 Pourquoi t'as changé de voix 
 Mais tu pleures, pourquoi? 
 
 Le téléphone pleure quand elle ne vient pas 
 Quand je lui crie: "Je t'aime" 
 Les mots se meurent dans l'écouteur 
 Le téléphone pleure, ne raccroche pas 
 Je suis si prs de toi avec la voix 
 
 Dis, coute-moi 
 Le téléphone pleure pour la dernière fois 
 Car je serais demain au fond d'un train 
 Dis, mais retiens-la 
 
 Mais elle s'en va! 
 
 Allons insiste! 
 
 Elle est partie 
 
 Si elle est partie, alors tant pis 
 
 Au revoir, monsieur 
 
 Au revoir, petite